9/10Headhunter - Test

/ Critique - écrit par CBL, le 31/01/2002
Notre verdict : 9/10 - Un vrai chef-d'oeuvre (Fiche technique)

Tags : headhunter jeux jack redemption sega test gamekult

Alors que la Dreamcast s'approche de la mort clinique (arret de la production), de pures bombes sortent encore sur cette fantastique console avec parmi eux, le très attendu Headhunter (chasseur de primes in french). Vous incarnez Wade, un chasseur de primes qui se réveille au beau milieu d'une opération, attaché dans un fauteuil et amnésique. Peu à peu, et au cours des différentes missions et rencontres, vous découvrez votre passé, ce qui vous a mis dans cet état et déjouez de sombres complots...

Muni d'un scénario en béton, Headhunter vous projettera dans un futur très Paul Verhoeven où la lutte contre le crime a été privatisée et les armes à feu interdites. Au niveau du jeu, Headhunter se situe entre Moto Racer, Flashback et Metal Gear Solid : en tant que chasseur de primes, vous serez amené à parcourir une ville assez vaste et remplir divers objectifs, chacun vous rapprochant plus de votre passé. Le côté Moto Racer vient du fait que les balades (ou les poursuites) se font en moto et il est assez fun de conduire à toute berzingue en zigzaguant entre les voitures. A pied, le jeu est vu à la troisième personne et oscille toujours entre dissimulation et action. Vous pouvez vous baisser, faire des roulades, vous plaquer au mur... Vous devez locker vos ennemis pour leur tirer dessus (avec des balles paralysante), un peu à la Syphon filter. La prise est en main est instinctive et les commandes bien foutues. On met juste un peu de temps à manier la moto. Des missions d'entraînement vous permettent de monter en grade et d'acquérir de nouvelles armes.

Le jeu est vraiment très beau et très bien animé. L'IA des ennemis n'a rien à envier à un Half-life et ils vous donneront pas mal de fil à retordre. Le jeu est souvent entrecoupé de cinématiques en 3D ou de vidéos montrant des journaux télés, ce qui renforce l'immersion dans l'univers. On accroche rapidement à l'histoire qui vous tiendra en haleine des heures durant. La Dreamcast peut mourir tranquille : elle nous aura donné Headhunter.