2/10Le Grand music quizz

/ Critique - écrit par Kei, le 30/12/2007
Notre verdict : 2/10 - Ce fut rude. (Fiche technique)

Mauvais. Blind test. Mauvais. Blind test. Mauvais. Blind test. Mauvais. Blind test. Mauvais. Blind test. Mauvais. Blind test. Mauvais. Blind test. Mauvais.

Un samedi 29 décembre au soir, on s'attend à voir chez TF1 un bêtisier de fin d'année. Ou une émission musicale présentée par une blonde décérébrée. Ou une variante des "100 meilleurs moments de la télé". Dans tous les cas, ça ne demande qu'un présentateur faisant du remplissage. Et trois tubes d'Email Diamant. Pas de bol, cette année c'est France 2 et son Les Stars de l'année 2007 qui récupère le public de Drucker. Du coup chez TF1, on a fait chauffer les méninges et on a pondu un concept extraordinaire : Le Grand music quizz.

3 équipes (Obispo - Dany Brillant - Arielle Dombasle VS Muriel Robin - Helene Segara - Dave VS Lorie - Florence Foresti - Frederic Diefenthal), un présentateur (Benjamin Castaldi), des questions (sans champions), de la musique et trois manches. Chacune des manches se divise en une suite de trois épreuves à choisir dans la liste suivante : blind test normal, blind test sur des musiques passées à la sauce téléphone portable, blind test normal, karaoké, blind test normal, blind test à la sauce bizarre, mime, blind test normal, bind test, blind test, blind test. Le blind test aurait été une marque de jambon en boite, on aurait pu sans aucun soucis l'insérer au milieu des eggs and sausages sur le menu d'un pub où mangent des vikings.

La fin de la première manche voit une des équipe soulagée de devoir quitter le plateau. La fin de la seconde voit le désespoir de l'équipe chargée de rester. Car celle ci va alors se scinder en 3 (ça tombe bien, ils sont trois !) lors d'un face-à-face extraordinaire composé de blind test, blind test, blind test, blind test et blind test. Et le gagnant est sacré champion du Grand quizz music.

Et ça, ça motive non ?

A l'unanimité, les invités de cette première ont répondu "non !". Entre Dave qui le dit haut et fort qu'il attend que ça se termine et Arielle Dombasle qui se barre puis qui revient quand elle voit que ce n'est en fait pas fini, on prend le temps d'apprécier la lassitude qui se lit sur tous les visages. Même Robin et Foresti, sans doute là pour palier au manque de relief de l'animateur, n'arrivent pas à se réveiller. C'est mou, c'est nul. Comme un mauvais jeu de société offert par les grands parents à noël et avec qui ont doit faire une partie complète. Ca dure trop longtemps, on meurt d'envie de tout plaquer pour aller s'en envoyer une derrière la cravate, mais on attend parce qu'on est gentil.

Enfin ça c'est pour les invités. Le spectateur, lui, ne s'est pas gêné.

PS : on savoure le désistement de Liane Foly, remplacée par Obispo, qui n'est pas répercuté sur le site de la chaîne. Obispo qui interprête un magnifique duo avec un chanteur qui n'est pas là. C'est l'occasion d'un playback d'anthologie où l'auteur-interprète mets les mains sur son piano quand ça lui chante (et il chante pas beaucoup, rapport au playback) sans pour autant changer la musique.